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Sommaire de l'article

 

Mimosa en fleurs sur fond de ciel bleu

L’odeur du mimosa… Cette petite madeleine de Proust me ramène instantanément dans le jardin de mes parents, quand j’étais petite fille. La fin de l’hiver, la chasse aux œufs de Pâques… Il suffit que je sente quelques fleurs de mimosa pour revivre tous ces moments.

Mais savez-vous qu’au delà de nos souvenirs, les odeurs contrôlent aussi ce que nous mangeons? Logique, me direz-vous! Quand ça sent bon, ça donne envie de manger! Sauf que ça va bien plus loin qu’on ne pourrait l’imaginer…

Les odeurs passionnent les scientifiques

C’est en tous cas ce que laissent penser les nombreuses études parues récemment sur le sujet, dont deux particulièrement intéressantes. Rassurez-vous, pas d’expériences compliquées par ici!

Brownie ou compote?

La première étude [1] s’est « amusée » à mesurer l’impact d’une odeur sur ce que l’on choisissait ensuite à manger. A l’heure du déjeuner, des volontaires ont été divisés en 2 groupes: l’un attendait dans une pièce sans odeur, l’autre dans une pièce où était diffusée une subtile odeur de fruit (odeur non remarquée par les participants). Après 15 minutes dans la pièce en question à remplir un questionnaire, les volontaires ont eu accès au buffet (rappelons qu’il était 12h30 et donc que ces gens avaient un peu faim…). Ils avaient à choisir une formule entrée-plat-dessert parmi le menu suivant:

assiette de charcuterie / carottes râpées

cannelloni bolognaise / saumon et risotto verde

brownie / compote de pommes

Si les chercheurs n’ont pas observé de différences pour l’entrée et le plat, c’est lorsqu’on arrive au dessert que ça devient intéressant. Les volontaires qui avaient patienté dans la pièce sans odeur ont été 75% à choisir le brownie en dessert (tu m’étonnes!). Alors que parmi ceux qui avaient été exposés (inconsciemment) à l’odeur de fruit, c’est l’inverse… Ils ont été moins de 25% à choisir le brownie, et donc (si tu as tout suivi et que tu es une star en math) plus de 75% à choisir la compote de pommes!!!

Petite précision: les volontaires ne connaissaient pas l’objectif réel de l’expérience, ils n’ont donc pas choisis « exprès » le dessert à base de fruit.

Conclusion: pour manger 5 fruits et légumes par jour, remplaçons le parfum d’intérieur par un petit arôme fruité, ça va se faire tout seul… L’histoire ne dit pas, par contre, si ça fonctionne avec les enfants récalcitrants, pour qui les fruits et les légumes, c’est « trop beurk ».

Manipulé(e)s par notre nez?

Attention toutefois à ne pas se laisser dépasser par notre odorat. Une autre étude à paraître le mois prochain [2] a en effet démontré que lorsqu’on avait faim (l’étude a été réalisée chez des souris à jeun, on peut supposer que ces gentils rongeurs avaient donc faim!), les récepteurs aux odeurs situés dans le cerveau étaient plus sensibles et plus efficaces. En gros, si on passe près d’une boulangerie alors qu’on vient de manger, on ne sent rien. Mais passons près de la même boulangerie à 11h30, et là, on ne sent plus que la bonne odeur du pain chaud, du sandwich qui nous tend les bras, et on file craquer illico-presto. Et ce n’est pas tout: cette perception exacerbée des odeurs va augmenter la quantité de nourriture finalement ingurgitée! L’explication scientifique: la faim active dans le cerveau le système endocannabinoïde, qui contrôle le circuit olfactif (détection des odeurs) puis la prise alimentaire.

 

Une question reste tout de même en suspens: ça donne quoi chez la femme enceinte?

 

[1] : Impact of a non-attentively perceived odour on subsequent food choices.
Gaillet-Torrent M, Sulmont-Rossé C, Issanchou S, Chabanet C, Chambaron S.
Appetite. 2014 Jan 22;76C:17-22. doi: 10.1016/j.appet.2014.01.009.
 
[2] : The endocannabinoid system controls food intake via olfactory processes.
Soria-Gómez E, Bellocchio L, Reguero L, Lepousez G, Martin C, Bendahmane M, Ruehle S, Remmers F, Desprez T, Matias I, Wiesner T, Cannich A, Nissant A, Wadleigh A, Pape HC, Chiarlone AP, Quarta C, Verrier D, Vincent P, Massa F, Lutz B, Guzmán M, Gurden H, Ferreira G, Lledo PM, Grandes P, Marsicano G.
Nat Neurosci. 2014 Mar;17(3):407-15. doi: 10.1038/nn.3647. Epub 2014 Feb 9.

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