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Sommaire de l'article

Hier, je suis allée courir. Depuis qu’on est arrivé à Annecy, je pense que mes sorties running se comptent sur les doigts d’une main. Allez, je suis généreuse, sur les doigts des 2 mains! Je ne me suis jamais forcée à aller courir. A la base, je n’aime pas courir, j’ai même toujours détesté ça. Et puis, pour qui, pourquoi, il y a 1 an 1/2, j’ai eu cette envie étrange et irrépressible d’aller courir. De 20 minutes en galérant, je suis arrivée à courir 10/12 km à une allure honorable, avec comme objectif de faire mes 10 bornes en moins d’1 heure. Et puis…

Et puis, nous avons quitté la Bretagne pour la Haute-Savoie. Nous sommes arrivés ici à la fin de l’été, il faisait chaud (très chaud), il a fallu s’installer dans un nouvel appartement, s’équiper, j’avais les enfants non-stop. Pas possible de courir. Je misais beaucoup (trop) sur la rentrée scolaire. Entre le boulot à reprendre et une nouvelle vie à apprivoiser, les occasions de courir ont été rares. Et surtout, je n’en avais pas envie.
En Bretagne, « chez moi », mes sorties running étaient toujours un moment de pur bonheur (même si parfois j’en chiais, hein!). Me retrouver dans mon univers, les chemins que je connais par cœur, m’imprégner de la nature… Même en courant plusieurs fois par semaine, je ne me lassais pas d’admirer le paysage, d’entendre les oiseaux chanter, d’observer comme chaque endroit pouvait être différent selon la luminosité, le moment de la journée, la saison.

Circuit course à pied
Sympa, le cadre, pour faire les devoirs le soir!

Ici, je n’ai pas réussi à retrouver ce truc qui me fait vibrer. Il faut dire que plusieurs semaines d’arrêt et la découverte d’un nouveau terrain de jeu à fort dénivelé n’ont pas aidé pour de bonnes sensations. Il y a un parcours de santé en bas de chez nous, super pratique pour aller courir. J’y suis allée 2 ou 3 fois je crois, mais clairement, je m’emmerde… En plus, ça monte et ça descend en permanence, je crache mes poumons et je déteste ça! Je ne cours pas pour les perfs, je cours pour être bien. Donc dans ces conditions, ce n’est même pas la peine.
Pourtant, je me considérais toujours comme « runneuse » (pas sûre que ça se dise, ça…), à mon échelle. Juste un passage à vide, dira t’on. Et puis voilà, c’est arrivé. Depuis plusieurs jours, le soleil brille, les températures sont douces, j’avais envie de sortir mes baskets. J’ai laissé cette envie grandir, pour ne pas la tuer dans l’œuf avec de mauvaises sensations, lors d’une énième tentative de reprise. Dimanche matin, j’étais fin prête, je ne pensais plus qu’à ça depuis 3 jours 😀 J’ai laissé les crapouillots à la maison avec leur père (qui voulait absolument faire une sortie en famille mais j’ai tenue bon, c’était MA sortie!), et j’ai pris la direction du lac. Le temps que j’arrive, le soleil c’était levé, c’était grandiose… jusqu’à ce que je commence à courir!

Week-end en famille - au bord du lac

Clairement, j’ai kiffé. Même s’il y avait du monde. Même s’il fallait slalomer entre les marcheurs, les familles, les trottinettes, les chiens… Même si je me suis fait doubler beaucoup plus que je n’ai doublé (les gens sont trop sportifs, à Annecy 😀 ).
Mais clairement, j’ai l’impression de repartir de zéro. J’ai couru 4km7 en 34 min. Avec un petit arrêt au milieu pour une photo souvenir 😉 Et je me suis arrêtée à la fin car je n’en pouvais plus. Et c’était sur du plat… Ma plus grosse difficulté en running, ça a toujours été de trouver mon rythme sans me cramer ni perdre un poumon. C’est sur ce point que mes enfants m’ont formidablement aidée. En reprenant avec eux qui m’accompagnaient, j’ai dû apprendre à aller suffisamment doucement pour parler sans arrêt en courant. Alors au début, j’allais plus doucement que si je marchais, mais au moins j’arrivais à tenir quelques dizaines de minutes sans m’essouffler (en jargon technique, on parle d’endurance fondamentale). Et petit à petit, j’ai appris à adapter mon rythme pour récupérer en continuant à courir, par exemple sur du plat après une côte. J’étais heureuse car j’arrivais à gérer mon allure et mon souffle. Et ça, c’est parti 🙁 Ou plutôt, je reprends par automatisme mon allure de course habituelle, vers les 7 min/km. Sauf que je n’ai plus du tout la caisse pour tenir ce rythme! Et avec plein de monde autour, c’est dur dur de se forcer à ralentir pour vraiment bosser le fond. Et je parle pas du fait de se faire doubler par des marcheurs!!!
Bref, c’est pas évident de retrouver ces marques, mais l’envie est là. Je pense emmener les crapouillots avec moi demain en vélo/trottinette (mais je sais qu’ils vont râler parce que je n’irai pas assez vite…).

RDV très vite ,je l’espère, pour la suite 🙂

9 réponses

  1. Tu me donnes envie de ressortir mes runnings aussi 🙂 Entre le mauvais temps et ma crève qui traîne, j’avoue que je n’ai pas envie. Mais le soleil revient et ça fait plaisir !

  2. J’ai arreté de courir il y a plus d’un an, je fais du pilates et de la zumba pour compenser mais l’envie revient peu à peu. Avec le soleil et les jours qui rallongent , je pense que je passer le cap !!! Mais je vais en baver 🙂 C’est le problème tu recommences à zero
    Le plus dur est passé pour toi tu as franchi le cap maintenant il faut perserverer !!!

    1. Et surtout garder l’envie 🙂 L’avantage pour toi si tu fais du Pilates, c’est que tu as dû garder un bon tonus musculaire profond, du coup ça va faciliter la reprise de la course à pied (parce que là, je te raconte pas les courbatures de folie que j’ai partout!!!).

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