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Sommaire de l'article

Elle a 9 ans. Ils vont avoir 11 ans. 11 ans que je suis maman.
Je ne fais pas partie de ceux qui disaient à la maternité : « ah les enfants, quand même, ça donne un sens à ta vie ! ».
Ma vie avait un sens AVANT mes enfants. Et j’entendais bien qu’elle en garde toujours un, indépendamment d’eux. 11 ans après, la question se pose : ma vie a t’elle encore un sens, en dehors de ma famille ?

Je constate avec horreur que je ne suis pas la seule dans ce questionnement et dans cette situation : j’ai été phagocytée par ma famille. Insidieusement, sans que je m’en aperçoive.
Moi qui clamait haut et fort, quand je suis devenue maman, que je continuerais à vivre pour moi et pas uniquement pour mes enfants… Je me suis perdue en route.

Et aujourd’hui, c’est quoi le bilan ?
Une surface lisse, en apparence tout va bien. Je cours, comme à peu près toutes les mamans. Du conservatoire à la piste de BMX, de la piscine au studio de danse… Je signe des mots dans les cahiers, je corrige des devoirs, étend des machines, passe l’aspirateur, remplis le frigo… Je développe mon entreprise (parce que quand même, j’ai la chance d’être indépendante et de faire le boulot qui me plaît…) et je profite de quelques moments « pour moi » : des déjeuners entre filles, des apéros avec les copines, des sorties running (trop rares), des pauses lectures. Je suis même investie dans une association avec une équipe que j’adore.
Je suis sûre que beaucoup de mamans peuvent se retrouver dans ce quotidien. Alors qu’est-ce qui cloche ? La fameuse « charge mentale » dont on parle tant depuis plusieurs mois ? Sans doute un peu… Mais ça va bien au-delà.
Car sous la surface lisse, il n’y a que du vide. Les « moments pour moi » ne sont que des rustines sur cette surface lisse, pour éviter que le vide n’envahisse tout. Pour éviter l’explosion en plein vol.

Appuyons sur pause. Imaginons qu’une bonne fée s’occupe de TOUT. Je ferais quoi de mes journées ? De ma vie ? Qu’est ce qui me fait vibrer ? MOI ? Juste moi… Pas des activités avec les enfants, pas des sorties en famille, mais des choses qui me font vibrer indépendamment de ma famille.
Je ne suis pas capable de répondre à cette question. Bien sûr, je peux facilement faire une liste de choses sympa à faire si je me retrouvais quelques jours seule, sans enfants et sans rien à gérer : dormir, lire un bon roman emmitouflé dans un plaid, paresser au soleil, prendre un café avec une copine… Mais ça, ce sont toujours des rustines. Au bout de quelques jours, on a vite fait le tour. Et là, il ne reste que le vide. Je me suis perdue, incapable de me reconnecter à mes envies et mes besoins profonds. Je suis sûre qu’ils sont là, bien cachés derrière tout ce vide. Je ne peux pas croire qu’une fois devenue maman, ma vie se résume à vivre pour ma famille et à croire que j’existe encore 1 heure par semaine, le temps d’une pause « pour moi ».

Alors on fait quoi ?
J’essaie de comprendre comment on a pu en arriver là, pour peut-être prendre le chemin inverse.
L’obligation de tout arrêter le temps d’une grossesse compliquée, le quotidien épuisant de parents de jumeaux, puis un 3ème bébé : une équation qui ne laisse pas le temps de penser à soi. Quelques mois de congé parental pour souffler un peu et gérer plus sereinement cette « petite famille », et le vide s’installe, insidieusement. On se satisfait d’un café avec les copines le mercredi, parce que ça fait du bien de papoter mais qu’il faut enchaîner avec le mercredi-taxi. Les rêves de la famille deviennent les nôtres : partir en vacances, découvrir une nouvelle ville, agrandir la maison…
Je ne sais pas à quel moment mes rêves, mes passions ont disparu au profit des rêves de la famille.
Je sais par contre très exactement quand j’ai commencé à m’en rendre compte. Il aura fallu 2 questions qu’on me pose, à 1 an d’intervalle, et encore plusieurs mois de réflexions ensuite.
La première, c’était « quelle est ta passion ?  »
La seconde, « quel est le rêve de ta vie ? »
Je n’ai toujours pas les réponses. Mais j’ai réalisé que je devais les chercher, que je devais me retrouver. Que malgré les apparences, en devenant mère, je m’étais perdue…

15 réponses

  1. Quel beau témoignage…. Je commence moi, juste à pouvoir répondre doucement par touche le tableau se color à nouveau … Mais oui il faut finalement du temps et de l’introspection pur s’écouter soi à nouveau et se re découvrir ! Et puis heureusement il y a l’apéro ! 😉 Merci à toi

    1. Vive l’apéroooo 😉 Et pour le reste, il faut savoir prendre le temps, je crois… Par petites touches, comme tu dis, j’aime l’idée du tableau où remettre de la couleur. En route vers notre arc-en-ciel !

  2. Passionnant témoignage ! Mais la question est à poser à toutes, y compris celles qui ne sont pas mères. Les réponses m’intéresseraient vraiment au plus haut point.

    1. C’est tout à fait vrai, je crois que le fait que les enfants grandissent n’est qu’un déclencheur pour se poser ces questions mais qu’elles peuvent être applicables à tous.

  3. Je me suis retrouvée dans ton texte… Je me suis perdue moi même en devenant maman et ces questions aussi sont sans réponse pour moi… Et je ne sais pas par où commencer ni comment chercher ces réponses au fond de moi je crois être encore trop dans le mode maman qui n’a pas de vie en dehors de ça. Et pourtant je le sens que j’ai besoin d’autre chose d’être moi et pas la maman…

    1. Je pense que prendre conscience de ce questionnement, c’est une belle étape de franchie, mais que c’est la première d’un (très) long cheminement… Qui est sans doute tout aussi important que la réponse elle-même !

  4. Superbe texte ! Pour ma part, j’ai analysé que mon problème de passion venait plutôt de mon travail ; choisir une voix raisonnable mais pas épanouissante. Pour avoir du travail mais pas pour s’épanouir.
    Le fait d’avoir des enfants m’a permis de réaliser le vide de sens de ma vie « professionnelle » ou plutôt l’absence de mon pourquoi.
    J’ai troqué mon job par ma vie de maman au foyer. 7 ans d’épanouissement, vraiment ! J’ai jamais autant appris sur moi qu’en étant parents au foyer ! Aujourd’hui, la passion a pu se développer grâce a l’absence d’emploi (voulu) et grâce a la prise de conscience qu’à engendré ma vie de parent.
    Pour moi, le problème n’est pas d’être parents, il participe à réaliser le besoin de sens.
    Pour moi, le problème, c’est plus l’emploi et les problème d’argent. C’est hyper stressant de bosser pour tout payer, de manquer toujours et de ne voir aucun changement positif à l’horizon car tout augmente et nous nous créons des « besoins » inutiles.
    En tout cas, c’est sur qu’on a qu’une vie et que c’est important de se réaliser le plus pleinement possible.

    1. C’est très intéressant car j’ai la chance d’avoir un job que j’ai choisi et que je mène librement.
      On est très tourné vers le minimalisme et on essaie justement de sortir de cette course permanente pour avoir plus, de tout, tout le temps. Les questionnements viennent certainement aussi avec la remise en cause de ce mode de vie. C’est en tout cas un beau cheminement, bravo pour ce parcours !

  5. Mes enfants ont 11 et 2×9 ans, sont autonomes, ce qui me laisse le temps depuis 2 ou 3 ans de me poser ces questions avec beaucoup d’angoisse car je ne trouve pas de réponse… donc je mets plus de rustines, plus d’activités, plus de tout… mais je ne sais toujours pas y répondre (ai-je su un jour? Peut-être que non…)

    1. bonjour

      indépendante, en travail en libéral avec un métier que j’aime, je crois que j’aime passionnément passer du temps avec mes enfants. quitte à mettre ma vie de « femme » de côté. ils ont 9 ans. Un jour ils seront ados et ils ne voudront plus passer beaucoup de temps avec moi. Puis ils feront des études et quitteront le nid. j’aurai bien le temps d’avoir du temps pour moi. et j’aurai profité à fond de leur présence, de leurs paroles, de sorties rigolotes et de voyages découverte. vivre c’est choisir. je ne peux pas être partout. et j’en ai marre de ces injonctions à tout vivre en même temps. avec maestria of course. je suis professionnelle de santé et maman. et je m’éclate. ca a l’air d’être votre cas. bonne continuation !

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