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Quand la vie dérape… [guide pour trouver un psychologue]

Sommaire de l'article

On y est, c’est la rentrée. La (re)découverte de l’école pour les petits, le retour au quotidien pour les parents. Depuis quelques jours, je vois fleurir les statuts « il a du mal à s’endormir », « il s’énerve pour un rien », ou encore « j’ai une boule au ventre en pensant à ma reprise du travail ». On se sent souvent impuissant en tant que parents. La tête dans le guidon, absorbés par le quotidien, on n’arrive pas -plus- à prendre du recul pour analyser la situation et changer les choses. L’entourage parfois nous le suggère : « vous devriez aller voir quelqu’un ». Facile à dire… Mais qui? Comment trouver un psychologue clinicien (car on ne va pas voir n’importe quel psy pour se faire aider en famille…) ?
Si on arrive aisément à se dire que ce n’est plus possible, qu’on a besoin d’aide pour retrouver une vie de famille/de couple/de bureau plus apaisée et sereine, arriver à l’étape de la consultation dans le cabinet du psychologue peut se révéler un véritable parcours du combattant. Je le sais, j’ai testé pour vous…

Quand la vie dérape

A peine plongé dans le grand bain de la parentalité, nous avons été soumis à rude épreuve. Les twins-crapouillots n’ont jamais dormi plus de 45 minutes d’affilée, de jour comme de nuit, bien sûr pas en même temps, et pas plus de 10h par tranche de 24h… Coucou, l’épuisement! QUI avait osé nous raconter qu’un bébé dort entre 16 et 20h les premières semaines?! Quand ils ne dormaient pas, ils ne pleuraient pas non plus. Ils HURLAIENT. A 1 mois, NumberOne a fait une extinction de voix. Il hurlait toujours, mais plus aucun son ne sortait de sa bouche…
En vrai, nous étions des loques. Épuisés physiquement, mais aussi nerveusement. Certains qu’un « problème » se cachait derrière ce comportement. La pédiatre nous servait l’excuse des coliques, puis du RGO -avec le traitement bien pénible qui ne changeait rien- sans entendre qu’il pouvait y avoir autre chose. Nous avons fini par exiger de voir quelqu’un (le manque de sommeil rend vindicatif. Par contre, il t’empêche de trouver un psychologue toi-même).

Alors que les twins n’avaient pas 4 mois, nous nous sommes donc retrouvés à l’hôpital psychiatrique de notre secteur. Pour le côté rassurant, on repassera… Accueillis par une pédopsychiatre qui nous a subtilement -ou pas- laissé entendre que nous stimulions trop nos enfants, et que si on les laissait tranquille, ça irait sans doute mieux. Bravo, le veau! Nous sommes repartis avec… une fiche de sommeil pour noter leurs heures de sommeil, comment ils s’endormaient (bras, lit…), se réveillaient (pleurs, reposés) etc… Et un RDV à domicile 1 mois plus tard par l’infirmière de garde. Avec le recul, je qualifie l’attitude de cette pseudo-professionnelle comme de la non-assistance à personne à danger. Nous étions au bord de la rupture, c’est nous qui avions fait la demande de cette consultation, et elle nous a laissé repartir comme si de rien n’était. Je comprends les mères qui jettent leur enfant par la fenêtre. J’aurais pu en être. J’ai crié, j’ai tapé -heureusement sur les murs, jamais sur mes enfants-. Le manque de sommeil est une méthode de torture très efficace, si vous y associez les hurlements de votre enfant -en stéréo-, vous avez la garantie de péter les plombs…

Bref, il y a un happy end. Quelques jours plus tard, j’ai eu rendez-vous avec un autre médecin qui m’a donné les coordonnées d’une psychologue. En quelques séances en famille, nous avons trouvé l’origine du « problème », posé des mots dessus, mis en place les actions nécessaires pour rassurer nos enfants. Le sommeil n’est toujours pas une chose facile (à 8 ans…), on voit encore chaque jour les traces de ces premiers mois, mais on sait et on peut les accompagner au mieux. Car on a trouvé la bonne personne.

Malheureusement, je constate régulièrement autour de moi que trouver un psychologue reste LA difficulté qui freine beaucoup de parents dans l’idée de consulter, qui empêche des familles d’aller bien, d’être heureuses. Et quand on y regarde de plus près, c’est vrai qu’on est vite perdu. Entre les types des psychologues, les tarifs…

Guide pour trouver un psychologue

Déjà, il faut savoir qu’il existe différentes sortes de psychologues : pour régler un problème familial, il vous faudra trouver un psychologue clinicien, qui traite de « cas cliniques ». Ensuite chaque psychologue a une approche qui lui est propre, et beaucoup ont des spécialités : famille, couple, épuisement au travail, harcèlement, traumatisme…

En gros, quelques minutes de recherche suffisent à se rendre compte que pour trouver un psychologue (ou plutôt LE bon psychologue), mieux vaut avoir fait psycho à la fac… Et c’est là que j’ai fait une découverte intéressante! Psychologue.net, un site qui vous aide à trouver un psychologue, en regroupant les professionnels par secteur, mais aussi par public, spécialité, etc…
Il ne s’agit pas d’un simple annuaire, car chaque professionnel peut s’y présenter en quelques mots, et les patients peuvent laisser un avis sur les professionnels qu’ils ont consultés. Un argument de poids quand il s’agit de trouver un professionnel de confiance à qui on va confier des problématiques très personnelles.
Il existe également un système de questions en ligne, où dans un premier temps, chacun peut poser sa question et avoir la réponse de professionnels.
Enfin, une communauté existe sous forme d’un forum où chacun peut partager ses questionnements.
C’est donc une solution hybride entre l’anonymat des pages jaunes et la recommandation d’un proche, qui offre l’avantage d’un point du vue global pour trouver un psychologue.

Pour que chaque famille puisse passer une année heureuse, sereine et épanouie…

Et vous, avez-vous déjà consulté un psychologue et comment l’avez-vous choisi?

 Mention légale

5 Responses

  1. Oui et on la pas vraiment choisi on nous l’a rcolmandé dans le par ours hospitalier, cetait gratuit et elle travaillait a la clinique ou javais lon dossier et ou je devais a couché. On a eu de la chance, le contact est passé et en quelques mois d’accompagnement, cela nous a fait beaucoup de bien

    1. Tiens, j’ai oublié on a aussi vu celle de la maternité après la naissance de Poupoune. Une très bonne expérience également.
      Malheureusement la pédopsy nous avait été recommandé par la pédiatre, et bon…

    1. De toute façon, ça ne peut faire que du bien. Et je pense que souvent, 1 ou 2 séances suffisent pour sortir ce que t’as sur le coeur et repartir légère. Bon après, on m’avait donné les coordonnées de quelqu’un en me conseillant d’y aller pour moi et je l’ai jamais fait :/

  2. Moi c’est mon ass mat qui m’a dirigé vers une qu’elle était allée voir.
    Je pense que tous les nouveaux parents devraient y aller parce que franchement ils donnent des conseils sur ce qu’il faut faire ou pas, et cela nous a beaucoup aidé!
    Il ne faut surtout pas avoir honte.

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