On a toutes dans un coin de notre tête une vie idéale, la vie qu’on rêverait d’avoir si tout se passait comme on le souhaite. Je ne parle pas de gagner au loto et de partir vivre sous les tropiques, juste de notre vie de tous les jours, mais en mieux. Tous ces petits tracas, ennuis, trucs qui traînent, en moins…
Et puis la semaine dernière, je me suis demandé POURQUOI. Pourquoi on n’a pas cette vie là? Finalement, il ne manque pas grand-chose… Est-ce qu’on est conditionné à subir les tracas du quotidien? Est-ce qu’on se laisse aller à la facilité au lieu de saisir nos rêves à bras le corps pour les vivre? Est-ce qu’on a peur de ce que serait notre vie au quotidien si elle ressemblait à la vie de nos rêves? Peur d’être déçue? Peur de ne pas y arriver et de porter le poids de cet échec?
En plein milieu de ces réflexions hautement philosophiques, j’ai pris une décision.
Vivre la vie de mes rêves.
Parce que j’avais le pouvoir de le faire, et que ça allait être drôlement chouette de vivre un rêve!
Je n’ai pas tout plaqué, je ne suis pas partie sur une plage de sable chaud loin des cris des enfants. Mais chaque acte des mes journées est dicté par cette petite phrase : « je vis la vie de mes rêves ».
En ce lundi matin, ma vie de rêves, c’est simplement d’être à écrire cet article, 3 dossiers pro déjà bien avancés dès le lundi matin, mon planning de la semaine fait sur un joli mind-map, ma maison propre et rangée, les courses et les menus faits pour la semaine, avec du thé à gogo puisque le lundi, je pratique le jeûne intermittent.
Le week-end, dans ma vie de rêves, c’était un samedi après-midi avec des copines pour la jolie opération We Love Prema, un dimanche à skier en famille, des pique-nique préparés dès le dimanche soir pour la sortie scolaire du lundi. C’était aussi un peu de lâcher-prise le dimanche soir devant la télé, en se disant que le repassage ne se sauverait pas et qu’il pourrait être fait le lendemain (puisque la maison est propre et rangée, il ne reste plus que ça…). Après m’être offert un gommage et une manucure, tout de même 🙂
Dans ma vie de rêves, je règle tout de suite les petits détails qui m’empoisonnent l’existence. Exemple? le joli pouss’mouss en bambou pour se laver les mains, vide depuis des semaines : j’achète du savon liquide qui sent bon en courses ET je le remplis dès mon retour. Le paillasson qui corne dans les coins : j’en achète un nouveau pour 3 francs 6 sous et je mets l’autre sur le balcon.Ce mail qui me tracasse : je commence ma journée par y répondre. La reprise du running que je repousse depuis des mois : je sors mes baskets, même pour 20 minutes.
Dans la vie de mes rêves, on mange super équilibré, des produits bios et locaux. Alors j’ai commandé mon panier à la Ruche avant le dernier délai de commande, j’ai préparé des menus pour la semaine, et je cuisine tous les jours. Je le fais.
A chaque instant, je fais ce qu’il faut, tout de suite, pour que ma vie réelle se rapproche de la vie de mes rêves. Et surtout je savoure. Parce que ça marche plutôt bien!
J’ai passé un de mes meilleurs week-ends depuis longtemps, j’avance à fond niveau boulot, je suis bien.
J’ai bien conscience que je peux faire tout ça, parce que les crapouillots sont plus grands, que la phase d’épuisement que nous avons connue est derrière nous. Mais ça me semble tellement simple que je me demande pourquoi ça ne m’est pas venu à l’esprit avant.
Le plus dur, pour tout, c’est d’y aller, de se lancer, de rester motivée : le sport, bien manger, être zen avec ses enfants, avoir une maison nickel. L’impression qu’on n’y arrivera pas nous fait renoncer tellement facilement. Alors j’ai décidé que je pouvais le faire. Et je me répète comme un mantra « je vis la vie de mes rêves ». J’arrive même à étendre une lessive sur le balcon à 7 heures du mat’ en kiffant. Juste parce que je suis trop contente à 8h de me dire que tout est fait, comme dans la vie de mes rêves. En quelques jours, ma To-Do liste des trucs qui traînent depuis (trop) longtemps a déjà fondue comme neige au soleil…
Je ne sais pas si j’étais prête, si j’ai eu un déclic, mais voilà : se dire qu’on peut vivre la vie de ses rêves, qu’on en a les capacités et surtout le droit, c’est déjà commencer à la vivre un peu. Alors, qui me suit?
2 Responses
Finalement, tout est question d’état d’esprit et de (bonne) volonté, le tout étant de s’en rendre compte !
Je crois que l’état d’esprit est fondamental oui, mais au delà de ça, il y a un « truc » que je ne m’explique pas. En tout cas, espérons que ça dure !